On a testé pour vous le saut en parachute
Un saut en parachute épique, à 4000 mètres d’altitude !
Pour faire le plein d’adrénaline, quoi de meilleur que le saut en parachute ?
Cette activité apporte des sensations extrêmes, et ça tombe bien, sauter en tandem était le rêve de notre rédacteur Nicolas Arquin… Ni une, ni deux, on lui a booké un saut, le samedi 7 juillet 2018, histoire qu’il se mette la tête à l’envers et qu’il vous raconte son expérience. Retour sur une journée épique !
Quand la pression monte…
Samedi 7 juillet, 7h du matin. Manu, le rédacteur en chef du Blog Manawa, et Nicolas embarquent pour 3h de voiture, direction le Maine-et-Loire. La pression monte doucement mais sûrement pour Nicolas, bien conscient qu’il va vivre un truc de dingue. A savoir faire un saut à 4 000 mètres d’altitude, certes encore un peu loin du jump de Felix Baumgartner en 2012, à 39 000 km de haut… mais tout le monde n’est pas Felix !
Au menu de ce saut en parachute, une chute libre de 50 secondes à 200 km/h, ce qui promet de folles sensations et un pur shoot d’adrénaline, puis une évolution sous voile durant environ 5 minute.
Bref, un saut dans l’inconnu qui a de quoi impressionner Nicolas, partagé entre appréhension et excitation.
Savourer l’instant
Anxieux sur le déroulé des événements, Nicolas avait pris le temps de lire avec attention notre article « saut en parachute : tout ce qu’il faut savoir avant de se jeter dans le vide ». Une bonne idée, mais difficile d’empêcher son esprit de se créer des scenarii avant LE grand moment !
Nicolas a donc mis à profit l’attente pour recueillir sur place quelques conseils de la part de parachutistes plus expérimentés, notamment de Philippe Bichet, le boss d’Adrenaline Hunter, fort de 360 sauts environ. Qui lui prodigua ce conseil bien utile : « lors de la chute libre, relève la tête, il faut regarder l’horizon et pas en bas ! » Compris, patron…
A l’inverse du saut à l’élastique (cf notre article « on a testé pour vous le saut à l’élastique »), impossible d’observer (afin de se rassurer) les autres « bizuts » du jour sauter en parachute. Et l’idée de voler à 4 000m d’altitude était pour le moins flippante… mais carrément excitante ! « Se jeter dans le vide, c’est cool, profite ! » confirme en toute nonchalance Vincent, 50 sauts au compteur.
Bien conscient de sa chance, il ne restait plus à Nicolas qu’à patienter quelques heures, afin de connaître à son tour les incroyables sensations du saut en parachute.
Le briefing tu écouteras
Dans le cas d’un saut en tandem, point de longs discours : le briefing dispensé par le moniteur certifié dure une quinzaine de minutes. Hors de question, pourtant, de prendre cela à la légère puisqu’il convient de bien mémoriser les trois phases du saut en parachute ! A l’ouverture des portes de l’avion (fesses dans le vide), lors de la chute libre et en phase « d’atterrissage ».
«Ne t’inquiète pas, fais de ton mieux, tu es là pour prendre du plaisir », nous lance le jeune moniteur chargé de notre briefing.
Concentré, Nicolas n’en perdra pas une miette, avant de se faire équiper d’un harnais et d’un masque. Pas le choix faut y aller, pour paraphraser le célèbre philosophe Faf’ La Rage …
Le grand saut !
Icare s’y était brûlé les ailes, mais Nicolas aura cette chance phénoménale : voler !
Après avoir embarqué dans un (petit) avion avec d’autres compagnons de fortune, notre rédacteur quitte le plancher des vaches, et réalise alors que moins de quinze minutes plus tard, il évoluera à 200km/h en plein ciel !
S’en vient le question que se posent au moins une fois la plupart des aspirants sauteurs en parachute : « mais qu’est ce que je fais là ?! »
Heureusement, Nicolas n’aura pas trop le temps de réfléchir, puisque son moniteur Stéphane le tranquillise en lui faisant répéter les fameuses trois positions à adopter lors du saut. « On y est, c’est à nous ! », lui glisse alors Stéphane.
Nicolas en est quitte pour une grosse bouffée de stress, et dix secondes chrono plus tard, c’est LE moment ! La porte de l’avion s’ouvre, Nicolas se met en position : buste arqué, jambes sous la carlingue, mains au harnais, tête rejetée en arrière sur l’épaule du moniteur. Propulsé en tourbillonnant dans le vide, notre courageux rédacteur ne pourra retenir un grand cri, mélange de peur et d’excitation.
«Les sensations sont clairement indescriptibles, il faut vraiment tester ça pour comprendre ! C’est un pur bonheur et une énorme adrénaline de chuter à 200km/h, on ne comprend pas trop ce qui nous arrive… », témoigne Nicolas.
Une fois la voile ouverte, le kiff n’est pas terminé puisque Nicolas profite d’un panorama d’exception. Stéphane lui passe alors les commandes et notre rédacteur négocie deux « 360° » ultra-rapides, de quoi faire pâlir d’envie le pro du parapente freestyle Jean-Baptiste Chandelier (ou pas !)
C’est déjà l’heure de l’atterrissage, que Nicolas négociera parfaitement bien, jambes relevées et tendues. A la clé, une fois arrivé sur la dropzone, un diplôme, une vidéo sensationnelle et des souvenirs plein la tête…
Alors, qu’attendez-vous pour vivre votre premier saut en parachute ?.